Cartographier le métro de Londres à la fin des années 1920, après des décennies de croissance anarchique et une série de fusions, le réseau du métro de Londres était devenu trop complexe pour être clairement représenté sur une carte conventionnelle. En réponse, Harry Beck, un dessinateur technique travaillant pour le London Underground Signals Office, a proposé une nouvelle approche radicale pour aider les voyageurs à comprendre le système. Beck s’est appuyé sur son expérience de la conception de circuits électriques pour représenter le réseau tentaculaire du métro. Son plan est plus correctement décrit comme un dessin simplifié, ou un diagramme, qu’une carte spatialement précise
Harry Beck, s’est donc rendu compte que le métro de Londres était devenu trop grand pour être représenté sur une carte géographique classique et a plutôt développé une approche schématique pour cartographier le réseau. Beck a simplifié chaque ligne en une diagonale horizontale, verticale ou à 45°. Il a représenté les stations par de simples graduations et a utilisé un petit losange pour indiquer les échanges avec d’autres lignes. Comme son système ne reposait pas sur un plan des rues, Beck a réussi à déformer la géographie naturelle de la ville. Il a égalisé les distances entre les arrêts, élargissant la zone centrale – où se trouvent la majorité des gares – et comprimant les zones périphériques. Son seul indice géographique utile était une représentation de la Tamise coulant au bas du plan.