Herb Lubalin

Il révolutionne le style éditorial et publicitaire américain. Ses idées amènent les designers à changer leur approche face à la typographie, par ce qu’il appelle « l’expressionnisme graphique ».

Sa manière de considérer les mots comme des images vient chambouler la vision ordonnée et réglée du graphisme moderne suisse, majoritairement utilisé jusqu’alors et surtout depuis après la 1e Guerre Mondiale.

Le métier de graphiste tel qu’on l’entend aujourd’hui n’existait pas encore, on trouvait alors des dessinateurs publicitaires, des artistes visuels qui collaboraient avec des typographes et des illustrateurs, retoucheurs et calligraphes… dans un travail complémentaire mais séparé, et sans lien direct avec le client. Les affichistes, véritables artistes depuis l’âge d’or et maîtrisaient plusieurs de ces spécialités à la fois.

La photocomposition révolutionne le graphisme dans les années 1960, avant l’avènement du numérique 10 ans plus tard. La photocomposition permet la création de maquettes et lignes de texte par principe photographique en utilisant des films découpés et assemblés sur supports transparents. Elle offre une grande souplesse créative et libère de la contrainte des caractères de plomb utilisés depuis la Linotype.