« Harcèlement scolaire : les Indiens contre-attaquent »

En moyenne, deux à trois enfants par classe sont touchés par le harcèlement scolaire. Ce film, signé Guillaume Estivie, propose un autre regard sur ce fléau. En suivant au plus près des enfants pris en charge par Emmanuelle Piquet dans le centre Chagrin scolaire de Mâcon, le réalisateur donne à voir « des enfants comme des êtres porteurs de ressources, et non plus comme des éternelles victimes ». Ici, on ne se focalise pas, comme souvent, sur l’élève harceleur et le travail de prévention, mais sur la souffrance de l’enfant harcelé qui doit d’abord trouver en lui les ressources et les réponses pour se défendre. Humour, sens de la repartie, autodérision… L’approche originale d’Emmanuelle Piquet consiste à rendre les enfants acteurs de leur libération. Une contre-attaque différente et un film qui invite, selon Guillaume Estivie, à « opérer un changement de regard, comme une contre-proposition, par son point de vue et son message ».

Et pour aller encore plus loin, après la diffusion de ce documentaire, Marie Drucker propose un débat avec Colette Mélot, sénatrice de Seine-et-Marne et rapporteuse de la mission d’information sur le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement, Justine Atlan, directrice de l’association E-enfance et Edouard Geffray, directeur général de l’enseignement scolaire.

Ce documentaire propose une autre façon d’appréhender le harcèlement, l’isolement et la souffrance à l’école. Emmanuelle Piquet, thérapeute spécialiste de la question, a élaboré une stratégie de défense basée sur la repartie et l’autodérision. Nous avons suivi quatre élèves victimes de harcèlement scolaire qui vont changer et se révéler au gré des séances grâce aux « flèches de résistance » qu’ils élaborent avec Emmanuelle.

Présenté par Marie Drucker, un film inédit de Guillaume Estivie, produit par 416 Prod

Bande-annonce : Harcèlement scolaire : les Indiens contre-attaquent