En France, près d’un enfant sur dix serait victime de harcèlement scolaire. Fléau des cours d’école, le harcèlement scolaire est devenu un véritable sujet politique. Depuis mars deux mille vingt-deux, il est désormais reconnu comme un délit pénal.
Avec l’essor des réseaux sociaux, le harcèlement scolaire a pris une place plus grande dans notre société. Il ne s’arrête plus aux grilles de l’établissement scolaire, mais s’invite désormais à la maison.
Stéphanie, la maman de Marie, une lycéenne de quinze qui a mis fin à ses jours en deux mille vingt-et-un, se bat et s’apprête à porter plainte contre un réseau social qu’elle juge en partie responsable de la mort de sa fille. Mickael, lui aussi, remue ciel et terre pour son fils, Maël, 10 ans, harcelé par un camarade de classe depuis trois ans. Le harceleur de son fils a été contraint de quitter l’école. Le combat est-il gagné pour autant ?
Luka, 12 ans, est, lui aussi, en souffrance. Victimes de violence verbales et physiques dans son précédent collège, le jeune garçon a été transféré vers un autre établissement en cours d’année, mais son calvaire n’a pas pris fin.
Comment sensibiliser les enfants aux risques de leurs propres dérapages ? Pourquoi les enfants restent-ils si souvent dans le déni ? Prévention, condamnation, déplacement des harceleurs, ces mesures, suffiront-elles à endiguer ce fléau ?