#conférences

Par contre, voici quelques points clefs essentiels :

• le projet a débuté en 2014 #10ans ;
• il a réuni un ensemble de métiers du design avec une approche de « global design » au service du public ;
• les intervenants ont expliqué leur travail d’un point de vue transversal avec un leitmotiv commun de suivre comme ligne directrice « la gare sensuelle » ;
• la problématique d’ouvrir la notion de « Paris » en y incluant sa banlieue ;
• une vision sociétale radiale avec la création d’une nouvelle mégapole (rappel historique des évolutions de Paris jusqu’au boulevard périphérique). Création d’un nouvel imaginaire (comment valoriser l’extérieur versus l’intérieur avec la vision actuelle que les parisiens ont de leur banlieue) ;
• la problématique de la représentation et de la valorisation des identités particulières des communes et de l’appartenance à un ensemble. Notamment par le graphisme, mais aussi par l’architecture (un architecte par station à quelques exceptions près) ;
• une approche totalement axée sur l’usager. Il va vivre dans un ensemble (archi/design -mobilier-, signes) au travers d’une expérience unique ;
• la question des usagers quotidiens et des autres, d’une lecture en mode nomade ou figé ;
• la question de la signalétique qui comprend des éléments mobiles (horaires et autres informations instantanées telles que l’évolution des lignes et des ajouts d’informations là où l’architecture et le mobilier urbain sont conçus de manière plus perenne) ;
• et enfin, la relation « client » entre ces concepteurs du projet et Île-de-France Mobilité avec les difficultés de choix politiques et/ou économiques qui ont écouté ou non les partis-pris des designers…

Quelques liens

https://integral-designers.eu/fr/integral-designers/signaletique/grand-paris

Suite à cette conférence, je vous invite à lire l’exemplaire de Graphisme en France de 2021 « Design graphique et société ».
Extraits :

Comment le design graphique contribue-t-il à plus de cohésion, de compréhension, d’équilibre de la société dans laquelle nous vivons ? Comment nous permet-il de mieux circuler, de mieux éduquer, de mieux comprendre, de mieux interagir ? Comment permet-il d’embellir et de rendre l’environnement dans lequel nous vivons plus riche, plus respectueux, plus intéressant ?

En ces temps bousculés, il est nécessaire de tenir compte de l’impact fondamental du design graphique sur notre société. Le graphisme d’utilité publique l’est plus que jamais, le design social ouvre des perspectives vers des organisations et des projets plus larges. 

L’idée selon laquelle toute activité humaine est régie par une organisation sociale plus ou moins consciente demeure une idée reçue : nous ne nous déplaçons pas au hasard et nous ne faisons pas tout ce que nous voulons. Même à notre époque – la plus individualiste de l’histoire de l’Humanité –, nous observons des principes collectifs dans les relations que nous entretenons, notre reconnaissance de l’existence de l’autre, l’organisation de notre activité en fonction de celle de nos semblables ; en bref, nous restons des êtres sociaux. 

Les designers sont aussi des citoyens, et comme tout participant de la sphère sociale – nous tous –, ils ont aussi des sentiments, des opinions et des convictions. 

Le séminaire sur la question de l’espace public à la sphère sociale avec le philosophe Pierre-Damien Huyghe avec le collectif BAM (maintenant devenu la coopérative de design numérique Praticable)