Modèle(s)
Printemps de la typo
Le 21 Mars a eu lieu un cycle de conférences sur 2 jours organisé par l’école Estienne.
Y ayant été le premier jour, voici un focus sur une intervention majeure.
Tout d’abord le travail d’Antoine Zucconi
Suite à un mémoire sur le symbole, ses champs d’expressions plastiques, son système « linguistique » et ses dimensions cognitives, Antoine présente son projet de fin d’étude.
D’origine Corse, Antoine s’est intéressé à un chemin de randonnée au cap nord de la Corse, ancien parcours pastoral, tant dans sa dimension historique, contemplative qu’onirique. Il en a déterminé plusieurs étapes clefs et – se positionnant sur son savoir-faire de graveur/typographe – a cherché à marquer de son empreinte ce chemin(ement) par la création de symboles gravés dans la pierre.
Il a cherché à cartographier le parcours, la ou les spécificités de plusieurs lieux clefs (d’un point de vue historique, spirituel ou formel) pour définir un langage symbolique.
En qualité de graveur sur pierre et d’étudiant expérimentant, il a souhaité que ces « empreintes » ne restent pas immuables (ce qui est quand même une fonction originelle de la gravure) et « interagissent » avec la position du soleil pour enrichir l’accompagnement du promeneur. Dans cette quête, il a expérimenté des techniques de tailles pour que, selon l’inclinaison du soleil, ses symboles prennent « vie »…
Son travail et son approche présentent plusieurs points clefs décisifs :
- la légitimité en rapport à son identité personnelle ;
- le lien avec un territoire, son histoire et son usage actuel ;
- son étude avec un regard exploratoire et analytique ;
- son champ d’exploration expérimental ;
- sa mise en place d’un projet concret et innovant.
Il y a eu par la suite d’autres interventions notables. Dont celles de Julie Blanc ou de Justine Sevestre
Même jour… Même heure
Soutenances de l’ANRT
Toujours ce jeudi 21 Mars avaient lieu les soutenances de l’Atelier National de Recherche Typographique de Nancy…
L’occasion de découvrir, à minima, le questionnement d’Audrey Gonnet sur l’écriture des luttes (ici son mémoire de 2022 sur la relation entre la rue et le graphisme) ou d’Alexandre Liziard sur son approche du lien entre architecture en s’appuyant sur l’œuvre de Jean Prouvé.