«1:54»: Le film qui vous met dans la peau d’un collégien victime de harcèlement

« 1:54 » raconte l’histoire d’un lycéen qui se trouve aspiré dans la spirale du harcèlement scolaire. Humiliations, moqueries, violences, Tim est devenu le souffre-douleur d’un petit groupe d’étudiants. Grand sportif, il se vide la tête en pratiquant la course à pied. Le film raconte le quotidien de nombreux jeunes d’aujourd’hui qui se taisent et s’isolent jusqu’à commettre l’irréparable, pour certains.

Tim et Francis ont une passion : la chimie, faire des étincelles et des petites explosions. Au lycée, évidemment, ils passent pour des losers. Pourtant, ils n’embêtent personne et font leurs expériences dans leur coin, discrètement. Les gros durs du lycée – une énorme structure en béton bien glauque à Longueil – se font un plaisir de les martyriser : boulettes de viande jetée en pleine face à la cantine, moqueries sur Internet, ils vont même jusqu’à enfermer Francis dans un casier.

Francis, qui lui, ne supporte plus la situation, il décide d’en finir. Tim n’ose pas s’opposer, il est dévasté. Après la catastrophe, il n’a plus qu’une idée en tête, se venger. Mais ce n’est pas si simple quand les représailles peuvent être si violentes. Sa solution : reprendre le 800 mètres, atteindre 1 minute 54, et obtenir l’unique place aux championnats nationaux, place tant convoitée par Jeff, son bourreau.

Le film aborde plusieurs sujets de fond durs et graves : le harcèlement scolaire bien sûr, mais également l’homophobie, l’acceptation de soi-même, la vengeance, le deuil, etc. Le fil conducteur, c’est Tim qui traverse mille épreuves avec force et courage. Personne ne le comprend parce qu’il ne dit rien. Il ne dit rien à personne, ni à son père pourtant à l’écoute, ni à son amie Jennifer, ni même à son coach qui est prêt à l’entraîner en pleine nuit sans lui demander d’explications. En se réfugiant dans la course, Tim ne cherche pas à s’occuper l’esprit ou à transformer son désespoir en action, ce qui le motive, c’est l’idée d’en finir avec son harceleur.

Bande-annonce : 1:54